Histoire
« Ce n’est pas nous qui faisons l’histoire, c’est l’histoire qui nous fait. » – Martin Luther King
Frise chronologique
Grotte du Trou de la Borde
Age du bronze (2700 à 900 av. J. -C)
En 1924, M. FAGES Antoine (instituteur à Pennautier) fait part à la Société d'études Scientifiques de l'Aude de sa dernière découverte:
Plus...Une pièce coupée trouvée dans une sépulture à MONTIPEZE
Epoque Romaine 23 av JC à 395 ap. JC
Amphores de Villegailhenc
Epoque Romaine 23 av JC à 395 ap. JC

Ancienne église Notre-Dame
1269
Pierre sculptée de Villegailhenc
XVe S.
En 1962, M. Roger a trouvé une pierre sculptée et bien conservée, qu'il présente
Plus...Le fort
XVe -XVIe S.
Place de la Liberté
13/10/2020
Découverte d’une sépulture datant du bas Moyen Age et de structures environnantes directement postérieures
Plus...Registre communal le plus ancien
1616
Le registre communal le plus ancien date de 1616. Comment s'organisait notre communauté à cette époque ?
Plus...Construction de la route impériale 118
1787
La route 118, d' Albi à l'Espagne, est construite à proximité de Villegailhenc.
Plus...Création de la première municipalité
1790
De 1790 à 1791, Guillaume de Cardaillac fut le premier maire élu
Plus...Le Secours Mutuel
19e S.
Inondation
1820
1820. Octobre 6. Inondation extraordinaire. — "L'eau arriva jusqu'au haut de I’ arcade du Pont-vieux et au couronnement du piédestal de la croix plantée sur la Place. Elle s'éleva à un mètre environ dans l'intérieur de l'Église : quatre maisons furent renversées. Sur 300 maisons qui composent l'agglomération urbaine, 32 seulement furent à l'abri de l'inondation : personne ne perdit la vie ; mais plusieurs des habitants furent obligés, pour se sauver de percer leurs toits ou leurs murailles afin de passer dans des maisons voisines, plus élevées. La place publique formait un vaste bassin d’eau, et les alentours du lieu étaient submergés au loin. L'inondation survint en plein jour, de midi à 2 heures, avec rapidité, pendant un violent orage, qui ajoutait à l'horreur du spectacle. Des bêtes de somme, guidées par leur instinct, dressèrent les pieds sur leur crèche, afin d'éviter la submersion ; d'autres s'échappèrent par des fenêtres étroites; d'autres, enfin, grimpèrent aux étages supérieurs par des degrés rapides et resserrés." (Archives de la commune de Villegailhenc. Rapport du Maire au Préfet).
Adhésion à la République
1848
6 avril 1848 . Les habitants de Villegailhenc , au nombre de 70 environ , ont signé une déclaration où ils donnent leur adhésion pleine et entière à la République ; la Liberté , l ' Egalité , la Fraternité , seront toujours leur devise et ...
Armand Barbès (1809-1870): sa vie, son action politique, sa correspondence Jean François JeanjeanConstruction de la nouvelle église
1872
Terme d'Azac 500 ans devant la justice
13/10/2020
Un village touché par la guerre
1914-1918
Villegailhenc a payé un lourd tribut à la guerre. N'oublions jamais qu' avant d'être des noms gravés dans la pierre, ils étaient de jeunes hommes bien vivants.
Qui étaient-ils? Quel âge avaient-ils? Où sont-ils morts?
Pour le découvrir, cliquer sur Plus
Plus...Nuit du 14 au 15 octobre 2018
2018
Un an de pluie en une nuit, une vague de 6 m submerge des centaines d'habitations, 4 morts, 200 familles relogées, 436 foyers sinistrés sur 830...

Connaissez-vous la noria de Villegailhenc ?
LA NORIA… Vous connaissiez ?
La noria, ci-dessus photographiée dans l’espace remanié au bord du Trapel après l’inondation du 15 octobre 2018 et à l’abandon, semble attendre…et pourquoi pas, sa mise en valeur et sa rénovation pour être exposée en bonne place, car c’est une authentique antiquité qui a rendu quantité de services.Autrefois, elle présidait dans le jardin, et servait à l’arrosage de ce dernier, manœuvrée par un cheval qui tournait autour du puits. (propriété de la famille ASPA). La noria était aussi appelée roue d’irrigation ou roue à godets.
Une « noria » est un appareil hydraulique équipé de godets à renverse, attachés sur une chaîne sans fin qu’entraîne une roue placée au-dessus d’un puits, permettant l’irrigation des terres ou alimenter les aqueducs ; un mulet, un âne, un poney ou un cheval harnachés, faisaient fonctionner la noria et ses godets via un engrenage, en tournant autour du puits. Les godets plongeaient alors renversés dans l’eau au fond du puits, remontant pleins pour se déverser dans un réservoir en passant au-dessus de la roue et dans la rigole permettant l’irrigation.
A Villegailhenc et de mémoire d’ancien, une noria a aussi fonctionné longtemps dans un jardin situé derrière la maison des associations (ex Mairie et ex école des garçons) pour le régal des jeunes écoliers (dont j’étais) et exploité par Angel Pandolfo et André Mech tous deux disparus. D’ailleurs l’Impasse de la Noria a été baptisée ainsi, à cause de sa proximité en souvenir, après la création du lotissement du Trapel.
Une autre, ex. propriété Montagné, servait à l’arrosage des jardins de « l’auberge », rue du Pont-Neuf sur le puits ( aujourd’hui à l’entrée du stade Jérôme Rieux et d’ailleurs manœuvrée en son temps par Pierre Rouanet qui m’a lui-même renseigné).
Une autre était installée dans le jardin Sicard à l’entrée du Chemin du cimetière côté village et remplacée par une « pompe à chapelets » plus moderne. (elle trône encore rénovée dans le parking, à son entrée, en souvenir). Dixit des vieux villegailhencois, Villegailhenc a été construit sur une nappe d’eau et cela semble réalité, car dans chaque rue ou jardin, existent encore de nombreux puits aujourd’hui inexploités.
L’abbé Chabaud fut l’un des curés de la paroisse de Villegailhenc avant l’abbé Raynier, l’abbé Lamarque et l’abbé Guitard, dernier curé de la paroisse en titre avant la restructuration et la création récente par l’évêché, de la paroisse Saint Roch-en- Cabardès (42 communes)
Durant son séjour à la tête de la paroisse de Villegailhenc et de son église, juste après la dernière guerre, l’abbé Chabaud a laissé sa trace non seulement spirituelle, mais aussi matérielle en l’occurrence, puisqu’il a légué à son église un tableau monumental remarquable peint et signé par lui-même en 1949, et représentant "L’Assomption", l’immaculée conception de la bienheureuse vierge Marie, sainte patronne de notre église.
Il est la copie agrandie d’une peinture de Bartolomé-Estéban-Pérez-Murillo peintre espagnol (1618-1682), de style baroque dont l’original est exposé à Madrid au musée du Prado, l' Immaculée Conception.
Mais son originalité locale ne s’arrête pas là, car cette copie est la reproduction fidèle de la vierge Marie entourée d’angelots dont les visages sont connus des Villegailhencois d’autrefois.
En effet, notre abbé-peintre avait tenu à honorer ces enfants servant les messes autour du curé, en les faisant figurer en anges accompagnant la Vierge Marie.
Ainsi donc, les anciens reconnaissaient Albert Izard, Louis Roger, Guy Sicart et Paul Cros parmi les angelots accompagnant la vierge vers le ciel.
Texte d'André VELASCO - La Dépêche du 12/06/2021
D'où vient le nom du Trapel ?
« L’origine de notre vocable, il faut la prendre dans drappua, provençal drap, italien drapp, espagnol trapo. Ici la sémantique a pris ses droits ; parce que cette rivière servait à la fabrication ou à la teinturerie de draps, qu’il existait par conséquent des « draperies », des usines, foulons ou autres, on sera passé de l’idée des manufactures de draps à la rivière qui les mettait en mouvement. »
Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne 1906-1907
Augusta Amiel-Lapeyre 1858-1944

Augusta Amiel-Lapeyre, 1858-1944, a passé toute son existence à Villegailhenc, près de Carcassonne, auprès de son mari musicien, organiste, dans la grande bâtisse familiale qui subsiste encore dans le village.
Paul Lapeyre 1847-1906
Denys Amiel 1884-1977

Denys Amiel est un auteur, dramaturge et un critique français, né le 5 octobre 1884 à Villegailhenc et mort le 8 février 1977 à La Gaude.
Il a signé ses premières pièces de théâtre sous le nom de « Amiel-Lapeyre » (Lapeyre étant le nom de sa mère).
Pierre Amiel 1887-1983

Musicien, érudit, il se nourrissait des philosophes du XIXe siècle. Il fut ami de Joë Bousquet, de Joseph Delteil,et des abeilles.

Christine CLAIRMONT-DRUOT
Un extrait de " Symphonie occitane"
La danse bleue des Oréades
Qui s'effiloche dans le soir ?
Mais non, voua n'y êtes pas du tout.
De la colline de la Bade,
J'aperçois des haies de bambous,
Des tamaris, des vignes jade
Un clocher gris, des toits brûlés .
La vieille Tour d'un vieux château,
Quatre gros moulins retraités
Qui ne rêvent plus de gruau.
Et puis comme un boa d'argent,
Le Trapel au coeur du village,
De temps à autre un testament
Ou une crue après l'orage
A l'horizon Nors et Montaut
- Nore, prête-moi Ion suroit
un poème : Villegailhenc
Et le dialogue se poursuit

















